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Secondaire et Enseignement de base: Grève et boycott des examens ?

Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, Ikbal Azzabi, a affirmé que le dialogue avec l’autorité de tutelle reste bloqué, malgré l’annonce d’une série de mouvements de protestation décidés par la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base.

Dans une déclaration à la correspondante de Mosaïque FM, Azzabi a expliqué que face à l'attitude du ministère de l'Education, qui continue d'occulter les revendications du secteur, le syndicat s'est trouvé contraint à annoncer une grève le 26 janvier 2026, ainsi que l’organisation d’une journée nationale de colère devant le ministère, dont la date n’a pas encore été fixée.

Azzabi a souligné que l’adhésion de l’opinion publique —y compris des députés— à la cause des enseignants témoigne de la légitimité des revendications de ces derniers, exprimant de nouveau son étonnement, face à ce qu’il qualifie de politique d’indifférence persistante de la part de l’autorité de tutelle.

De son côté, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Essafi, a précisé que les mesures d’escalade, à savoir sit-in pendant les vacances du premier semestre et boycott de tous les examens, qu’il s’agisse d’épreuves orales, d’évaluations partielles ou d'examens finaux des semaines ouvertes et fermées, ne constituent qu’une étape dans une série d’actions protestation. Selon lui, cette escalade est la conséquence de l'opposition prolongée du ministère à toute négociation sérieuse avec les syndicats.

Essafi a ajouté que le non-respect par le ministère des engagements, consignés dans des accords antérieurs, a aggravé la situation, provoquant une rentrée scolaire marquée par plusieurs perturbations, certaines ayant eu des conséquences qu’il qualifie de catastrophiques, comme récemment dans un lycée du gouvernorat de Jendouba.

Plusieurs facteurs se combinent, selon lui, pour affaiblir l’école publique : absence de recrutements, nominations unilatérales des directeurs, gestion des mutations et surcharge des classes. Ces éléments ont contribué aux dysfonctionnements actuels des établissements scolaires.

Enfin, Essafi a estimé que les déclarations récentes du ministre de l’Éducation, lors de la présentation du budget 2026, confirment la poursuite d’une politique de 'dilution' et de tergiversation.

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